Depuis toute jeune, je porte un intérêt pour les langues étrangères. Communiquer dans un autre langage, tenter de se faire comprendre, ce lien à l’autre m’interpelle. Plus tard, je choisis d’intégrer une faculté LEA (langues étrangères appliquées) à Grenoble. Lire la suite...
Un temps pour soi, de respiration, une possibilité de se dire autrement… l’art-danse-thérapie respecte la personne dans son expression entière, son expression singulière.
Tous les âges sont concernés. En effet, l’art-danse-thérapie s’adresse à toute personne, enfant ou adulte rencontrant des difficultés et recherchant un mieux-être.
Les outils que j’utilise sont l’expression corporelle, la voix, la peinture, l’écriture, le dessin, le modelage, la photographie… dans un cadre bienveillant et soutenant. Aucune compétence artistique n’est demandée.
L’expression corporelle est proposée sans intention artistique ni recherche de performance. Il n’est pas question en séance d’apprendre à danser mais plutôt de pouvoir exprimer sa singularité quelque soit le support utilisé.
L’art-danse-thérapie se différencie des ateliers d’art, des activités occupationnelles ou bien encore des médiations artistiques. Il ne s’agit pas de que faire ni quoi faire mais plutôt de faire avec soi, avec sa créativité dans l’instant présent, trouver sa musicalité, son propre rythme, se réinventer... A l’écoute de ses sensations, de ses émotions, de ses perceptions, un aller retour entre expérimentation et ressenti permet de passer de l’éprouvé du corps vers une mise en forme de ce qui est difficilement exprimable par la parole.
L’éphémèrité de la création questionne sur le fait de laisser aller les évènements sur lesquels nous n’avons aucun contrôle, de laisser aller ce que l’on tient avec force et contrôle. Comment s’autoriser l’imperfection et accueillir l’impermanence de la vie?
En séance, les différentes propositions permettent d’ouvrir une aire intermédiaire, une aire de jeu, de bricolage éphémère dans laquelle l’infini des possibles se joue et se rejoue laissant la possibilité à chacun de mettre à distance sa souffrance et de trouver ses propres solutions.
J’attache beaucoup d’importance à la transmission. Dans l’ouvrage Transmettre, une phrase du psychiatre Edel Maex m’interpelle et m’a accompagnée tout au long de mon parcours formatif : "En prêchant le respect à un enfant, on ne lui apprend pas le respect. En prêchant, on lui apprend à prêcher. Le respect est enseigné aux enfants en les respectant. La transmission réside dans l’attitude." *
En art-danse-thérapie, il ne s’agit pas d’enseignement ni de transmission de savoir mais de créer un espace favorable à différentes formes d’expression prenant en compte chaque personne.
Il est important pour moi de continuer à me former, à expérimenter. Je fais partie d’un groupe de travail en psychanalyse, j’assiste régulièrement à des conférences et des colloques autour de l’art et la danse-thérapie. Je participe également à des stages d’exploration vocale, de mouvement dansé.
J'ai mis en place des temps de covision et de supervision de ma pratique.
*Frédéric LENOIR, Céline ALAVAREZ, Christophe ANDRE, Catherine GUEGUEN, Ilios KOTSOU, Caroline LESIRE, Frédéric LOPEZ, Matthieu RICARD, "Transmettre", édition l’Iconoclaste, Paris, 2017
Chaque rencontre est unique. L’entretien préliminaire permet de définir ensemble un suivi thérapeutique. En séance, le thérapeute accueille la personne telle qu’elle est au moment présent, à l’abri de toute intrusion et en étant garant du cadre et de la confidentialité. Le thérapeute intervient du côté éthique de neutralité sans jugement ni interprétation en respect du code de déontologie des art-thérapeutes Profac.
L’art-danse-thérapie s’adresse à toute personne désirant mieux se connaître et souhaitant engager un travail sur elle-même. L’art-danse-thérapie peut vous aider à:
L’art-danse-thérapie vise à soutenir les changements positifs, à créer de l’espoir. Une autre force de l’art-danse-thérapie réside dans la recherche et la consolidation de l’autonomie chez chacun:
“ Chez les personnes victimes de violence, le sentiment d’impuissance, de perte de pouvoir et la peur de perdre le contrôle sont omniprésents. Elles réagissent comme si elles étaient émotionnellement impuissantes devant les évènements et l’autorité, En art-thérapie, il est implicite que c’est la personne elle-même qui agit sur son devenir car c’est elle qui produit concrètement le dessin. C’est elle qui crée, qui décide, qui choisit. Le processus de création offre la possibilité de modifier, de peaufiner, d’ajouter ou d’enlever des parties à une oeuvre et donc de transformer les images. Ceci favorise un sentiment de sécurité, d’intégrité et une plus grande autonomie… La personne crée des formes ou des images, elle utilise des couleurs ou des symboles afin d’agir sur son environnement, de concevoir des solutions nouvelles et de trouver un sens à ses souffrances. A travers son cheminement créatif, elle peut alors comprendre qu’elle est maîtresse da sa destinée”.
Extrait du livre "Art-thérapie, mettre des mots sur les maux et des couleurs sur les douleurs" de Johanne Hamel et Jocelyne Labrèche
Emission
Faut-il laisser les enfants s'ennuyer?
Interview
par le mensuel "Bouche à Oreille"
Mémoire de fin de formation
Interview parue dans Le mensuel de bouche à oreille, revue interne Un bruit qui court n°5, novembre 2019. * Répertoire National des Certifications Professionnelle
Interview parue dans Le mensuel de bouche à oreille, revue interne Un bruit qui court n°5, novembre 2019. * Répertoire National des Certifications Professionnelle
Depuis toute jeune, je porte un intérêt pour les langues étrangères. Communiquer dans un autre langage, tenter de se faire comprendre, ce lien à l’autre m’interpelle. Plus tard, je choisis d’intégrer une faculté LEA (langues étrangères appliquées) à Grenoble.
Je fais alors le choix de partir vivre à l’étranger, à Londres, pour parfaire la langue, travailler, voyager, étudier ET danser.
En effet, depuis l’âge de 10 ans, une passion m’anime, la danse.
La danse, moyen d’expression, langage intime et singulier.
"Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot". Yuri BUENAVENTURA, chanteur colombien de salsa.
Lors de voyages au Brésil et à Cuba, je découvre d’autres façons de danser. A Cuba par exemple, la danse se déroule partout. Au Brésil, je rencontre le professeur de danses traditionnelles brésiliennes Rosangela Silvestre.
Je me remémore alors ses mots : "La danse traduit ce qui ne peut être dit avec des mots".
A 20 ans, j’imaginais allier la danse et le soin sans idée précise.
De retour en France, j’ai alors travaillé dans différentes entreprises avant de travailler plusieurs années au sein de l’entreprise familiale.
Pendant ce temps le chemin vers l’art-danse-thérapie se traçait déjà pas à pas au détour de rencontres.
Je m'engage alors dans une formation en art-thérapie, option DANSE, à l’institut PROFAC de Grenoble.
Cette formation est certifiée RNCP et reconnue par l’Etat.
L’art-thérapie contemporaine s’appuie sur un éclairage psychanalytique et place la personne au cœur du processus art-thérapeutique.